La Perdrix Grise, protégeons-là !

La perdix grise

La perdrix grise (Perdix perdix), autrefois emblématique des plaines agricoles du Nord de la France, est aujourd’hui en fort déclin. Cette espèce patrimoniale*, très liée aux milieux ouverts et aux cultures, souffre de la disparition des haies, de l’usage intensif des pesticides et de la simplification des paysages agricoles. Discrète, terrestre, elle niche au sol et se nourrit d’insectes, de graines et de jeunes pousses. Présente sur le golf de Mérignies, elle profite des zones de tranquillité, des bandes enherbées et d’une mosaïque d’habitats propices à sa reproduction. En favorisant une gestion écologique des espaces, nus devons rester un allié pour la sauvegarde de cette espèce en danger.

Le vol de la perdrix grise…

Il peut paraître un peu maladroit, car il est bruyant, rapide mais peu soutenu, avec des battements d’ailes saccadés suivis de courts vols planés. Elle décolle souvent brusquement en rase-mottes, ce qui surprend les promeneurs, mais elle ne vole que sur de courtes distances, préférant fuir en courant. Ce type de vol est adapté à sa vie au sol dans les milieux ouverts, où elle se camoufle facilement. Ce comportement participe aussi à son charme rustique et à son caractère discret.

*Une espèce patrimoniale est une espèce animale ou végétale considérée comme particulièrement précieuse en raison de sa rareté, de son rôle écologique, de sa valeur culturelle, ou de sa représentativité d’un territoire. Elle fait souvent l’objet d’une attention particulière en matière de protection, de suivi ou de gestion écologique, car sa présence témoigne de la qualité et de la richesse d’un milieu naturel. La notion d’espèce patrimoniale est donc à la fois scientifique, écologique et symbolique.