Françoise, qu’est-ce qui vous a amenée au golf ? F : Je voulais une activité qui me permette d’être à l’extérieur, un peu physique, et comme j’avais d’autres activités de bénévolat ça me permettait de me défouler par ailleurs. J’aime bien être dehors. J’ai un frère qui joue beaucoup au golf et c’est lui qui m’a titillée pour que je passe ma carte verte.

Vous avez accroché tout de suite ? F : Oh oui, complètement. C’était à la fois ludique, et … c’est vraiment un sport, quoi ! J’ai fait peu de compétition car le but c’est de jouer, pas de performer, je sais que je ne performerai jamais.

Et vous Marc ? M : Dans ma tête j’ai toujours aimé la nature, sortir, marcher. Françoise a été le déclic…

Vous avez aimé ? M : Oh oui, tout de suite… F : Même plus que moi. Souvent j’ai des tâches ménagères à faire et il me dit « ça attendra, on va plutôt aller au golf ».

Comment êtes-vous arrivés à Mérignies ? F : J’ai commencé à Inesis, puis j’ai été à Ronchin où j’ai entrainé Marc. On a découvert Mérignies car on est venus tester une fois et on a vu qu’on pouvait jouer facilement avec un chariot presque tout l’hiver, et comme on ne sait plus porter nos sacs, on est venus ici.

Comment jouez-vous actuellement, à quel rythme ? M : 3 fois par semaine : lundi, mercredi et vendredi.

Ah, ça a l’air bien organisé ? F : oui, c’est bien organisé ! Quand on a des RDV ou autre, on n’est disponibles que le mardi et le jeudi. Mais si la météo est vraiment défavorable, ça nous arrive de ne pas venir.

Sinon vous venez tout l’hiver ? F : Oui, sans arrêt. On a fait une pause l’an dernier car Marc s’est fait opérer du tendon d’Achille, mais sinon on vient tout le temps.

Practice ou Parcours ? (Françoise sourit) M : un peu de practice oui. F : Moi, que le parcours ! Je bois un café en l’attendant, ou je passe un coup de fil. Parfois je me dis que je devrais faire du practice mais bon…

Quel sont vos index ? M : 49. F : oui mais faute d’avoir fait des compets. Et moi c’est 38 mais ça fait 3 ans au moins qu’on n’a pas fait de compets.

F : Ce qui nous bloque ce sont les problèmes physiques, pour marcher ou tourner les hanches.

M : moi je trouve que ce que je fais à mon âge, c’est déjà bien, sans me lancer des fleurs. Mon but c’est de pouvoir continuer encore quelques années. Dans le club il n’y pas beaucoup de gens de mon âge mais bon… mon regret c’est de ne pas avoir commencé plus tôt.

Question que je pose à tout le monde : avez-vous des objectifs golfiques pour l’année qui vient ? F : De pouvoir continuer à jouer. On fait les meilleurs coups possibles et on peste quand ça ne marche pas. Par contre quand on fait des bons coups … M : On apprécie !

F : À part en cette saison d’hiver, on tient des statistiques : on note nos coups sur un tableau Excell et on voit si on progresse ou pas.

M : Oui, Françoise tient ça, et ça m’intéresse de voir ce que j’ai fait.

F : Je calcule en Stableford par rapport à nos index. Si on joue 11 on peste, si on fait 19 ou 20 on est content, on se dit qu’on a fait un bon parcours.

F : On joue pas mal au golf aussi à l’extérieur, quand on part en vacances. On cherche toujours un golf aux alentours, et là aussi, on compte nos points. Ça reste un jeu !

Avez-vous un club fétiche ? M : hum… F : Toi c’est ton bois 3 ! M : Oui. F : Moi, c’est original mais c’est un chipper. Marc me dit que c’est un club qui ne devrait pas exister, mais ça me permet de faire des approches à 45 mètres, et ça marche.

Pourquoi le bois 3 Marc ? M : je fais des belles distances, 120, 150 mètres. Mieux que le drive.

Un meilleur souvenir en golf ? M : C’est pas vraiment mon meilleur souvenir mais… c’est le fait de m’y mettre, et d’avoir pu m’y mettre à l’âge auquel j’ai commencé. F : Moi, pas de souvenir particulier. M : Pour moi c’était vraiment un besoin de me mettre au golf, mais bon… les activités professionnelles freinent aussi. Un match de tennis c’est plus court, pour le golf il faut 3 heures.

Quel est votre joueur ou joueuse préféré(e) ? M : Ah, y’en pas mal… F : moi c’est Tiger Woods, c’est pas original mais bon… toi c’est John Rahm et Tommy Fleetwood. M : oui c’est ça. Chez Tommy Fleetwood ce qui me plaît c’est son calme. Et Rahm c’est sa puissance. Chez les français, nous apprécions Matthieu Pavon et Céline Boutier.

Avez-vous des conseils à donner aux golfeurs débutants ? F : [les yeux au ciel…] Persévérer, car ça m’est déjà arriver de me dire « J’arrête », mais il ne faut pas. M : Ce n’est pas au premier essai qu’on peut savoir si ça va nous plaire ou pas. Il y a des gens qui sont dégoutés et qui arrêtent rapidement, c’est dommage. C’est un jeu où rien n’est acquis, on le voit à tous les niveaux. F : Oui, c’est sûr, un jour on est très bon, et le lendemain on est mauvais. Il ne faut pas se décourager.

Avez-vous un secret ? F : Moi je suis hyper stressée et j’ai toujours l’impression que quand il y a quelqu’un derrière ils vont m’envoyer des balles dans les pieds, donc je stresse Marc. C’est pas un secret en fait, c’est un défaut (rires !). M : Moi je me dis que si j’étais plus jeune je jouerais tous les jours. F : c’est pas un secret non plus, les autres le savent, mais oui, ça te motive, tu te dis qu’il faut en profiter. M : Parfois quand on a fini de déjeuner, je dis à Françoise : « Tiens, j’irai bien refaire une partie », on n’y va pas forcément, mais ça montre qu’on a envie de jouer.

Et un rêve ? F : C’est comme marc, pouvoir pratiquer le plus longtemps possible. Ce sont nos états physiques qui nous arrêteront, mais on est heureux de pouvoir jouer maintenant.

Un grand merci pour ces échanges, les lecteurs liront sans doute votre complicité entre les lignes, qui fait plaisir à entendre. Merci pour votre attachement à Mérignies Golf, pour votre fidélité au club et votre esprit sportif, vous nous apprenez beaucoup. Nous vous souhaitons de pouvoir profiter des parcours encore de belles années.

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